La mention "nouvel article" vient de réapparaître sur la barre ! Anne Jalevski va pouvoir simplifier ses démarches narcissiques ! Renseignons-nous Folleville !
Ca, ci-dessus, c'est aux Îles Sanguinaires près d'Ajaccio.
Ce que Julien Gracq fait à la province, aux terres de Grand Ouest, Modiano le fait à Paris, où tout se fond non plus à l'infini des yeux, mais à l'infini du regard intérieur. N'oublions pas que Jeannette Gaul, au nom si contrasté, si français, si gaullien, se faisait surnommer Tête de Mort en raison de ses pommettes saillantes. C'est elle qui paraît au flanc des jeunes filles en fleurs, et pourtant les retient par la robe au moment où elles se jettent dans le vide. « Et là, je peux le dire maintenant que je n'ai plus rien à perdre : j'ai senti, pour la seule fois de ma vie, ce qu'était l' É ternel Retour. Jusque là, je m'efforçais de lire des ouvrages sur le sujet, avec une b onn e volonté d'autodidacte. C'était juste avant de descendre l'escalier de la station de métro É glise-d'Auteuil. Pourquoi à cet endroit ? Je n'en sait rien et cela n'a aucune importance. » Endroits de réminiscences, contacts avec l'étern...
À l'heure où je suis, Hercule n'est pas encore crevé. Sa femme a voulu se tuer, son fils Hyllas-Danlecus court après sa môman pour l'empêcher de se trucider. Pendant ce temps-là, le chœur, qui n'en a rien à foutre, commence une de ses longues jérémiades sur le sort humain, la température de l'eau fraîche et le nombre de cons au km² en Béotie. Preuve s'il en était besoin que le théâtre antique se moque éperdument du dénouement, puisque tout le monde le connaît, et ne vise qu'à un besoin de liturgie : de même, à la messe, tout le monde sait comment cela se termine. Le chœur pousse donc sa chansonnette morose : en italiques, les traducteurs s'infligent et nous infligent « les bêtes fauves elles-mêmes » qui viennent «avec leurs repaires », tant qu'à faire, afin d'écouter sant François pardon – Orphée, le bel Orphée. De même, le spectateur ravi et somnolent se farcit-il pour la nième fois la fable des lions et des troupeaux qui viennent bo...
... Et les années passent... Lettre CV, mort en 1784, mais il n'en sait rien, à mon âge exactement. Diderot parle de personnages que nous ne connaissons pas, s'entretient de ses diarrhées avec sa Sophie, mentionne un "prince" sans majuscule, plaisante sur icelui, passe à Dieu sait quel "mélancolique ambassadeur de Hollande" qui s’en tient les côtés et rit jusqu’aux larmes. Il suffirait de consulter la ligne précédente, pour comprendre. Que totu cela aille au vent ! Diderot ne demanderait pas mieux - "nous traitons ensuite la chose sérieusement" . Qu'il est vivant ! qu'il est vain ! Qu'adviendra-t-il cinq ans après sa mort ? Nous n'envoyons plus de si longues lettres. Nous ne rions plus des mêmes choses, nous récitons de l'Ormesson, pléiadisé, et c'et tant mieux. J'adore Messon. Quant au "prince", il était cocu. Toute femme peut tirer son coup. Ce sont des sexes que nous ne maîtrisons pas. Qu'lles ...
Commentaires
Enregistrer un commentaire